Enverre

A propos du verre

 

La Verrerie d’Art au chalumeau :

 

La « verrerie d’art au chalumeau » rentre dans la catégorie du « travail à chaud » (cad, que pour réaliser une pièce, l’intervention de la chaleur est nécessaire pour modifier l’apparence du verre).

Les pièces réalisées, sont « filées » (étirement de fils de verre et sculpture en 3D dans la flamme) ou « soufflées » (pièces en verre creux).

           

Les pièces réalisées, une fois refroidies, peuvent être traitées, selon des techniques dites « à froid » (sablage, dépolissage à l’acide fluorhydrique, gravure, …). Les réalisations sont aussi nombreuses que variées (bijoux, sculptures, pièces pour les arts de la table, …).

 

Pour la pratique de celle-ci, l’outil principal du verrier est un chalumeau, alimenté par un  mélange de deux fluides (ici, propane et oxygène).

C’est la combustion des deux fluides qui permettra à la flamme d’atteindre une température d’environ 2000°C aux endroits les plus chauds, et qui permettra de travailler le verre, dont le point de viscosité (moment où le verre devient « liquide » ) s’effectue aux alentours de 1200°C et le point de ramollissement (moment où le verre commence à se déformer) aux alentours de 820-825°C.

 

Matière première :

Le verre employé porte le nom scientifique de « Borosilicate » (ce nom est dû à la quantité importante de « borax » – anhydride borique – qu’il contient et qui fait partie des nombreux composants chimiques du verre). C’est d’ailleurs ce composant, qui confère à ce verre, une résistance particulière aux chocs thermiques et mécaniques* (*A ce propos se référer à la FAQ en page d’accueil), car il est à l’origine de son faible coefficient de dilatation.

Il se présente sous la forme de baguettes ou de tubes de verre, transparents ou coloré(e)s. Leur diamètre et leur longueur peuvent aller de celui d’une aiguille à tricoter jusqu’à des dimensions bien plus importantes. Ils seront déformées sous l’action de la chaleur.

 

La couleur est donc apportée par les baguettes ou tubes de verre, déjà colorées, qui contiennent des oxydes métalliques (type cuivre, manganèse, cobalt, …). Ce sont, ces mêmes oxydes, qui au contact de l’oxygène et du propane, vont se révéler avec plus ou moins d’intensité (la flamme peut-être réglée différemment), et vont donner aux bijoux ou aux objets, des couleurs, avec une multitude de nuances et d’intensités. C’est d’ailleurs cette multitude qui rend chaque pièce totalement unique et quasi-impossible à reproduire.

 

C’est bien évidemment, avec l’interaction de la flamme, des outils et des techniques appropriées, que vont prendre forme les bijoux ou les objets… sans oublier le savoir-faire !